Titre : Kaleb T1
Auteur : Myra Eljundir
Genre : Fantastique; jeunesse
Edition : Robert Laffont
Quatrième de couverture : À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos
émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et
cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut
s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?
Mon avis : C'est très rare que j'abandonne un livre, même quand je ne l'aime vraiment pas je lui laisse toujours la chance de se rattraper dans les pages suivantes. Je culpabilise, non pas de ne pas finir pour l'auteur ou pour le livre mais plutôt de me dire que peut-être que si j'avais lu 10 pages de plus j'aurais apprécié le livre. Donc je continue, je continue jusqu'à ce que je finisse le livre. Parfois effectivement le fait de continuer est une bonne chose, par exemple avec Les étoiles de Noss Head T1 j'ai fini par pas mal accroché même si ça n'a pas été une lecture incroyable non plus. Pour ce livre là, j'aurais juste dû l'arrêter au moment ou j'y ai pensé.
On retrouve donc le personnage de Kaleb qui représente l'anti-héros dans toute sa splendeur. Il est détestable par ses actions et ses pensées. Même si c'est totalement volontaire de la part de l'autrice ça m'a beaucoup beaucoup dérangé. Sans forcément exagéré le truc j'ai trouvé certains de ses propos pas mal problématique. Surtout sur la place de la femme. Donc premièrement détester le personnage qu'on suit pendant 400 pages et possiblement 3 tomes ça n'aide pas. Sa manière d'agir avec son père m'a rendu profondément mal à l'aise. Bref je ne l'ai pas aimé. Et de manière générale je n'ai pas spécialement réussi à m'attacher à un des personnages.
L'intrigue ? Je pense que le tome 1 sert principalement à mettre en place l'intrigue de ces "Enfants du volcan". Malheureusement les dons ne sont pas assez développés pour que je m'y accroche et que je sois intriguée pour la suite. Même si les seules passages que j'ai vraiment beaucoup apprécié c'était les passages où Kaleb se renseignait sur ces dons et l'organisation à laquelle il appartient.
Dans les livres Young Adults j'ai souvent le problème de la crédibilité. Eh bien ça n'a pas loupé dans celui-ci aussi. Il y a des événements, j'étais vraiment en incompréhension devant. Ce n'est pas non plus catastrophique j'ai connu pire ^^. Par exemple, j'ai été très surprise de savoir qu'elle était française parce que sa représentation des lycées français n'a juste aucun sens. On se croirait dans un lycée cliché américain ou dans une chronique instagram avec le mec populaire qui se bat dans les couloirs avec le mec mystérieux devant les casiers. A-t-elle déjà été dans un lycée parisien ?
Comme je disais plus haut, la place de la femme est vraiment problématique. Mais la place de l'homme aussi. Les genres sont extrêmement stéréotypés. Je ne suis pas spécialement extrême à ce niveau là en général donc vous vous doutez bien que si ça me gêne c'est que c'est vraiment marqué. Les hommes sont vraiment représentatif de l'homme viril, musclé et pleins de testostérones qui ne pense qu'à ça. Et il ne suffit pas d'aller bien loin pour les trouver. Notre personnage principal est en plein là dedans, notre rebelle avec la mâchoire carré et la musculature d'un dieu nous propose des petites scène "pleine de romantisme" pas loin de 10 fois dans ce tome. Non pas que ça me gêne énormément mais quand le personnage est cliché dans absolument tous les domaines c'est barbant. Les femmes, elles, sont tout autant stéréotypées. Je ne demande pas forcément une femme forte et froide qui serait aussi un cliché mais on a la "blondasse" très populaire mais qui au final est très timide et très douce qui est complètement accro à notre Kaleb, on a la mère de famille célibataire qui est perdue jusqu'à ce qu'elle se retrouve dans les bras d'un homme (comme si les mères célibataires avaient forcément besoin d'un homme dans sa vie pour être heureuse...) et enfin une autre femme qui aurait pu être hyper intéressante mais qui est au final très mal exploitée. Sans spoiler c'est la seule femme qu'on connait qui possède un don et même ce don est stéréotypé. J'aurais vraiment aimé qu'on retrouve un personnage un peu moins cliché dans cette histoire surtout de la part d'une autrice.
La fin, eh bien je m'en souviens très peu. Elle ne m'a vraiment pas marqué et ne m'a pas donné envie de lire la suite. Avec tous les autres points négatifs vous vous doutez bien que je ne lirais surement pas la suite même si je les ai dans ma médiathèque je n'ai vraiment pas envie de me replonger dans cette écriture très adolescente pour moi et des personnages clichés qui m'agacent de plus en plus en grandissant.
Note : ❤ sur ❤❤❤❤❤. Pour l'idée des dons.
Taevinn.
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